cures
Question de :
M. Yves Nicolin
Loire (5e circonscription) - Démocratie libérale et indépendants
M. Yves Nicolin souhaiterait attirer l'attention de M. le secrétaire d'Etat à la santé et à l'action sociale sur la politique du Gouvernement en matière de développement du thermalisme. La France, qui compte seulement 600 000 curistes, est en effet très en retard dans ce domaine par rapport à l'Allemagne ou à l'Italie où ils sont plusieurs millions. Plusieurs des réformes engagées au cours des dernières années avaient commencé à porter leurs fruits en ce qui concerne l'amélioration des prestations offertes aux patients et la maîtrise des dépenses de santé. A cet égard, la réforme de la tarification adoptée par le gouvernement Juppé semblait très adaptée. Toutefois, les professionnels du thermalisme déplorent, entre autres, l'imputation des frais d'hydrothérapie au médecin prescripteur et non au médecin thermal alors même que celle-ci est d'un coût modique pour l'assurance maladie et qu'elle présente pour les malades des vertus thérapeutiques considérables. Or, il n'est pas admissible que notre pays soit l'un des seuls à ne pas mesurer ni tirer les conséquences des effets bénéfiques du thermalisme en terme de santé publique, en terme d'économies pour l'assurance maladie comme en terme d'emplois pour de nombreuses régions de France. Il lui demande quels sont les projets du Gouvernement pour stopper la régression du thermalisme et quelles sont les mesures qu'il entend mettre en oeuvre à cet effet.
Auteur : M. Yves Nicolin
Type de question : Question écrite
Rubrique : Santé
Ministère interrogé : santé et action sociale
Ministère répondant : santé et action sociale
Signalement : Question signalée au Gouvernement le 20 mars 2000
Dates :
Question publiée le 22 février 1999
Réponse publiée le 27 mars 2000