coopération et développement
Question de :
M. Kofi Yamgnane
Finistère (6e circonscription) - Socialiste
M. Kofi Yamgnane appelle l'attention de M. le ministre délégué à la coopération et à la francophonie sur la position de notre pays dans la renégociation de la convention de Lomé. En février 2000 viendra à expiration l'actuelle convention de Lomé (n° IV) qui régit, depuis bientôt vingt-cinq ans, les relations partenaires des quinze pays de l'Union européenne et des soixante et onze pays d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP). Malgré la puissance de l'aide financière apportée corrélativement à la mise en place d'un système de préférence commerciale, les résultats de la convention semblent être actuellement considérés comme très décevants. De 6,7 % en 1976, la part des pays ACP dans les importations de l'Union européenne est tombée, en 1997, à 3,4 %. S'il a évité des banqueroutes, le processus de Lomé n'a cependant pas rempli la mission qui lui était assignée, le décollage économique des pays soutenus. En matière politique, le constat se rapproche de celui effectué en économie. Les guerres civiles, les troubles, les conflits entre nations se sont largement poursuivis au rythme de l'absence de démocratisation et de non-respect des droits de l'homme et de l'Etat de droit. Il lui demande donc de bien vouloir lui faire connaître, suite à la conférence ministérielle qui a réuni à Dakar les ministres des pays concernés, les 15 et 16 février, la ligne adoptée par notre pays.
Auteur : M. Kofi Yamgnane
Type de question : Question écrite
Rubrique : Politiques communautaires
Ministère interrogé : coopération
Ministère répondant : affaires étrangères
Dates :
Question publiée le 29 mars 1999
Réponse publiée le 10 mai 1999