postes d'expansion économique
Question de :
M. Georges Sarre
Paris (6e circonscription) - Radical, Citoyen et Vert
M. Georges Sarre attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur la fermeture, en 1997, du poste d'expansion économique français dans la capital albanaise Tirana, les activités de ce poste étant depuis lors assumées par une entité albanaise dépendant de l'ambassade de France à Rome. Il relève en premier lieu que cet état de fait semble satisfaire pleinement la DREE, qui ne paraît nullement envisager pour l'heure la réouverture de son PEE de Tirana, au motif de la faiblesse de nos échanges commerciaux avec l'Albanie et au nom d'une sorte de principe de précaution politique. Il observe en second lieu que certains de nos principaux partenaires de l'Union européenne, au premier rang desquels les Italiens, mais aussi les Allemands et les Grecs, semblent pourtant adopter une attitude beaucoup plus ambitieuse et offensive à l'égard du marché albanais. Ainsi l'Albanie réalise-t-elle la moitié de son commerce extérieur avec l'Italie, là où les exportateurs français ne détiennent que 2% environ de parts de marché, à bonne distance des Allemands et des Grecs, la non-intervention de la COFACE paraissant en la matière un handicap fatal pour nos entreprises. En conséquence, la France n'est que le dixième fournisseur de l'Albanie, où les investissements français sont également réduits au strict minimum et les sociétés françaises durablement sous-représentées, alors même qu'existent de réelles perspectives dans les secteurs prometteurs de l'agro-alimentaire, du bâtiment-travaux publics et de l'énergie. Dans ce contexte, il lui demande donc d'envisager la réouverture à brève échéance du poste d'expansion économique français de Tirana, qui serait à la fois un signal symbolique fort de l'engagement de la France dans ce pays européen francophone et un appel à plus d'ambition et d'implication de nos entreprises sur place. Il lui demande également de préciser s'il envisage une remise en cause de la politique de non-intervention de la COFACE en la matière, qui consitue un frein sérieux à l'action des entreprises françaises en Albanie.
Auteur : M. Georges Sarre
Type de question : Question écrite
Rubrique : Commerce extérieur
Ministère interrogé : économie
Ministère répondant : économie
Dates :
Question publiée le 24 mai 1999
Réponse publiée le 26 juillet 1999