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Question de :
M. Michel Liebgott
Moselle (10e circonscription) - Socialiste
M. Michel Liebgott interroge M. le ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie sur l'enseignement de la langue luxembourgeoise en France. L'ouverture européenne associée au développement du travail frontalier dans les régions limitrophes du Luxembourg posent aujourd'hui le problème de la connaissance de la langue luxembourgeoise. Longtemps considérée comme dialecte, elle est aujourd'hui une langue officielle reconnue. Sa maîtrise est d'ailleurs souvent un élément déterminant pour l'obtention d'un poste de travail dans ce pays. Il faut noter que le travail des frontaliers français au Luxembourg est passé entre 1968 et 1998 de 2 150 personnes à 35 100. Selon les données des services de l'Etat (notamment le SESGAR de Lorraine), 20 cantons lorrains sont concernés par le travail frontalier dans ce pays. Or, les postulants à l'emploi sont souvent désarmés à cause de leur méconnaissance de la langue. Ils sont donc souvent contraints soit de se retourner vers des structures bénévoles, soit d'intégrer des filières de formation professionnelle. Etant donné l'importance du travail de résidents français au Luxembourg, comme celle des échanges avec ce pays, il lui demande si l'Etat n'envisage pas la création de filières d'enseignement du luxembourgeois dans les établissements scolaires français secondaires.
Auteur : M. Michel Liebgott
Type de question : Question écrite
Rubrique : Enseignement
Ministère interrogé : éducation nationale, recherche et technologie
Ministère répondant : éducation nationale, recherche et technologie
Dates :
Question publiée le 24 mai 1999
Réponse publiée le 13 septembre 1999