Question écrite n° 31071 :
frais de transport

11e Législature

Question de : M. Jean-Jacques Weber
Haut-Rhin (6e circonscription) - Union pour la démocratie française-Alliance

M. Jean-Jacques Weber souhaite attirer l'attention de M. le secrétaire d'Etat à la santé et à l'action sociale sur les moyens de transport mis à disposition des personnes handicapées, et sur les coûts qui en découlent. Certaines structures spécialisées ont été créées en France pour assurer le transport collectif des personnes handicapées, invalides ou infirmes. Cependant, en dehors du fait que ces structures n'existent, en règle générale, que dans les milieux urbains, elles ne sont pas accessibles à tous les utilisateurs concernés. En effet, le service proposé consiste généralement à chercher la personne handicapée devant sa porte, dans la rue, et à la ramener au même endroit. Cela implique que l'utilisateur doit disposer encore d'un minimum de mobilité. A défaut, il n'y a pas d'autre alternative que de transporter la personne handicapée par ambulance ou VSL, lorsque des soins médicaux hors du domicile s'avèrent nécessaires. Dans ce cas, le coût de transport est pris en charge par la caisse d'assurance maladie, à condition toutefois que lesdits soins médicaux soient directement liés à la pathologie à l'origine de l'invalidité du malade. Si cette condition n'est pas remplie, le médecin traitant ne peut établir un bon de prise en charge transport. Ainsi, par exemple, un malade souffrant d'une hémiplégie, dûment reconnu invalide en raison de cette affection et dans l'impossibilité de se déplacer autrement qu'au moyen d'un véhicule sanitaire, peut être transporté en tout lieu pour y recevoir les traitements appropriés pour soigner sa pathologie, en bénéficiant de la prise en charge des frais de transport qui en découlent. Le même malade, qui doit se rendre par exemple chez son dentiste pour des soins bucco-dentaires, doit payer intégralement les frais générés par ce déplacement, compte tenu que les soins précités n'ont aucun rapport avec son affection. Il en résulte qu'un grand nombre de personnes handicapées, invalides ou infirmes, souvent économiquement faibles, ne peuvent pas se soigner convenablement, ce qui empire encore leur état peu enviable. Il lui demande en conséquence de bien vouloir lui faire connaître les mesures qu'il envisage de prendre afin de pallier cette situation et améliorer le sort des personnes concernées.

Question clôturée le 8 mai 2000
Cause : Fin de mandat
Données clés

Auteur : M. Jean-Jacques Weber

Type de question : Question écrite

Rubrique : Assurance maladie maternité : prestations

Ministère interrogé : santé et action sociale

Ministère répondant : santé et handicapés

Date :
Question publiée le 7 juin 1999

Date de clôture : 8 mai 2000
Fin de mandat

partager