praticiens hospitaliers
Question de :
M. Albert Facon
Pas-de-Calais (14e circonscription) - Socialiste
M. Albert Facon appelle l'attention de M. le secrétaire d'Etat à la santé et à l'action sociale sur les conséquences particulièrement inquiétantes de la perte d'attractivité de la carrière des praticiens hospitaliers. En 1998, les chiffres ont montré que, après cette opération de recrutement, une très grande proportion de postes en anesthésie-réanimation, en chirurgie polyvalente, en chirurgie orthopédique et traumatologique, en gynécologie obstétrique, en psychiatrie ou encore en pédiatrie sont restés vacants dans les hôpitaux tant généraux que spécialisés. L'on ne peut que s'alarmer face à cette désaffection croissante et à ce désintérêt des jeunes médecins pour la carrière publique, situation qui ne saurait se concilier avec la volonté gouvernementale d'assurer une plus grande qualité des soins. Malheureusement, il est à craindre que les mesures visant à la création de 600 postes d'assistants spécialistes pour les trois prochaines années, à l'instauration d'un repos de sécurité après la garde et à deux demi-journées d'activité générale, ou encore à l'institution d'une prime pour les praticiens hospitaliers dont l'activité est partagée entre plusieurs établissements, ne soient pas à même de répondre complètement aux besoins réels d'une profession très préoccupée par l'avenir de l'hôpital général. Afin d'infléchir efficacement ce dramatique déclin de la démographie médicale dans les centres hospitaliers, il lui demande de bien vouloir prendre les mesures constitutives d'une politique hospitalière réaliste.
Auteur : M. Albert Facon
Type de question : Question écrite
Rubrique : Fonction publique hospitalière
Ministère interrogé : santé et action sociale
Ministère répondant : santé, famille et personnes handicapées
Date :
Question publiée le 14 juin 1999