armée
Question de :
M. Jean-Pierre Balligand
Aisne (3e circonscription) - Socialiste
M. Jean-Pierre Balligand appelle l'attention de M. le ministre de la défense sur les conséquences de la loi du 28 octobre 1997, en l'occurrence le transfert de l'école interarmées des sports de Fontainebleau à Brest et la quasi-disparition du bataillon de Joinville. Sur le plan historique, il convient de noter que l'Ecole normale militaire de gymnastique, créée en 1862, est l'ancêtre de l'EIS actuelle et qu'elle a joué un rôle fondamental dans la formation des cadres sportifs militaires et civils de la nation et que, à ce titre, elle a joui d'un rayonnement international exceptionnel. Cette dimension s'est encore accrue, en 1956, avec la création du bataillon de Joinville, qui a été l'un des ambassadeurs les plus affirmés des couleurs françaises sur les stades du monde entier. Avons-nous réellement pris en compte les conséquences de la disparition de notre représentation nationale au plus haut niveau, par la réduction du nombre des sections sportives de ce bataillon de 60 à 8 ? Il s'agit d'une incontestable perte de notre crédibilité, de notre influence et de notre image. C'est pourquoi il lui demande quelles solutions peuvent être envisagées, en vue de conserver cette place prépondérante que la France avait acquise depuis longtemps.
Auteur : M. Jean-Pierre Balligand
Type de question : Question écrite
Rubrique : Défense
Ministère interrogé : défense
Ministère répondant : défense
Dates :
Question publiée le 5 juillet 1999
Réponse publiée le 23 août 1999