presse
Question de :
M. Jean Proriol
Haute-Loire (2e circonscription) - Démocratie libérale et indépendants
M. Jean Proriol appelle l'attention de Mme la ministre de la culture et de la communication sur la dégradation des conditions d'exploitation du réseau de vente de la presse. En effet, 1998 a été une année noire, et les résultats du premier semestre 1999 ne sont guère encourageants. Depuis 1990, l'Union nationale des diffuseurs de presse dénonce une structure de marge déséquilibrée et inéquitable caractéristique de la distribution de la presse en France : des coûts de distribution trop élevés pour les éditeurs, des taux de commission trop faibles pour les diffuseurs. Force est de constater que la situation des éditeurs a été fortement améliorée par une baisse de l'ordre de 30 % des coûts d'intervention des sociétés de messageries désormais très compétitifs, alors que la rémunération des diffuseurs est restée très en deçà des normes européennes, et risque d'être aggravée par la guerre des barèmes que se livrent les sociétés de messageries. En conséquence, il lui demande si le Gouvernement entend donner un sens concret au soutien appuyé qu'il avait exprimé à l'égard des revendications de l'Union nationale des diffuseurs de presse, et par quels moyens.
Auteur : M. Jean Proriol
Type de question : Question écrite
Rubrique : Presse et livres
Ministère interrogé : culture et communication
Ministère répondant : culture et communication
Dates :
Question publiée le 19 juillet 1999
Réponse publiée le 27 septembre 1999