retraite mutualiste du combattant
Question de :
M. Albert Facon
Pas-de-Calais (14e circonscription) - Socialiste
M. Albert Facon appelle l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur la gestion actuelle de la retraite mutualiste du combattant par la Caisse nationale de prévoyance (CNP). Alors que cette retraite constitue avant tout un droit à réparation accordé par l'Etat aux anciens combattants d'Algérie, Maroc et Tunisie, force est de constater que la CNP la gère comme un simple contrat d'assurance en modifiant, au gré de la variation du taux moyen d'emprunt (TME), les contrats souscrits par les adhérents. Soucieux de voir leur engagement pris à la signature du contrat respecté jusqu'à son échéance sans modification de son coût, c'est très légitimement que les adhérents revendiquent les mesures suivantes : report au 1er octobre 1999 de la mise en oeuvre de la nouvelle tarification au taux technique en vigueur à cette date pour les nouvelles souscriptions et rentes immédiates, maintien pour les anciens dossiers souscrits de 1996 au 30 septembre 1999 des clauses contracturelles en vigueur à la date de souscription avec tarification basées sur le taux technique de 3,5 % et application d'une indexation annuelle au 1er janvier de chaque année dans le cadre de la variation du TME pour les rentes immédiates et les dossiers souscrits à compter du 1er octobre 1999. Considérant que l'on ne saurait occulter le droit à réparation dû à ceux qui ont souffert de la guerre, il lui demande s'il entend intervenir auprès de la CNP afin qu'elle remédie à une gestion très fortement décriée par ses adhérents.
Auteur : M. Albert Facon
Type de question : Question écrite
Rubrique : Anciens combattants et victimes de guerre
Ministère interrogé : économie
Ministère répondant : économie
Dates :
Question publiée le 19 juillet 1999
Réponse publiée le 8 novembre 1999