Question écrite n° 34144 :
programmes

11e Législature

Question de : M. Michel Vauzelle
Bouches-du-Rhône (16e circonscription) - Socialiste

M. Michel Vauzelle appelle l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie sur les inquiétudes des enseignants des langues anciennes (grec et latin) quant à l'avenir de ces matières dans le cadre de la réforme de l'enseignement secondaire. L'enseignement du grec et du latin ne rencontre plus aujourd'hui le succès qui était le sien dans un passé récent. Cette évolution s'explique en partie par le recentrage des programmes pédagogiques sur les matières principales. Cependant, l'enseignement des langues anciennes participe toujours à l'épanouissement intellectuel et moral de l'élève. Son intérêt dans la construction du raisonnement logique chez l'élève n'est plus à démontrer. Aussi, les enseignants des langues anciennes s'inquiètent des dispositions prévues par le ministère de l'éducation nationale dans le cadre de la réforme des lycées notamment, et qui fixent des seuils minimums d'élèves (15 élèves) pour l'ouverture d'une classe de latin ou de grec. De même, la concurrence entre langues vivantes et langues anciennes semble être exacerbée par la limitation des options imposées dans certaines sections et plus particulièrement dans les secteurs scientifiques. Les enseignants de langues anciennes estiment que ces mesures accéléreront nécessairement la disparition de la matière qu'ils enseignent au lycée. Aussi, il lui demande quelles sont les orientations et les objectifs retenus par le Gouvernement dans le domaine de l'enseignement des langues anciennes ainsi que les mesures que celui-ci entend mettre en oeuvre pour éviter la disparition de ces enseignements.

Données clés

Auteur : M. Michel Vauzelle

Type de question : Question écrite

Rubrique : Enseignement secondaire

Ministère interrogé : éducation nationale, recherche et technologie

Ministère répondant : éducation nationale, recherche et technologie

Dates :
Question publiée le 23 août 1999
Réponse publiée le 8 novembre 1999

partager