lutte contre l'exclusion
Question de :
Mme Marie-Hélène Aubert
Eure-et-Loir (4e circonscription) - Radical, Citoyen et Vert
Mme Marie-Hélène Aubert attire l'attention de Mme la ministre de l'emploi et de la solidarité sur le nouveau développement de la prostitution et l'insuffisance des moyens publics consacrés à l'action et la réflexion dans ce domaine. La prostitution connaît un développement important et diversifié (bars, salles de massage, Internet, Minitel...) en France comme en Europe. Elle est en fait une forme d'exclusion qui nécessite un accompagnement social spécifique dans la durée, des moyens financiers pérennes étant indispensables pour le mettre en oeuvre. Malgré l'évolution des crédits et l'extension géographique des structures chargées de l'insertion des personnes prostituées, lesdits crédits demeurent très insuffisants et la couverture géographique très incomplète ; il y a en effet soixante départements encore dépourvus de toute aide. Elle lui demande ce qu'elle va entreprendre pour que les personnes prostituées ne soient pas oubliées par la loi de lutte contre les exclusions. Elle souhaiterait savoir si le Gouvernement français compte proposer les dispositions nécessaires au renforcement des crédits finançant les dispositifs rattachés à la loi de lutte contre les exclusions.
Auteur : Mme Marie-Hélène Aubert
Type de question : Question écrite
Rubrique : Politique sociale
Ministère interrogé : emploi et solidarité
Ministère répondant : emploi et solidarité
Dates :
Question publiée le 18 octobre 1999
Réponse publiée le 21 février 2000