Question écrite n° 37052 :
professions de santé

11e Législature

Question de : M. Michel Vauzelle
Bouches-du-Rhône (16e circonscription) - Socialiste

M. Michel Vauzelle souhaite attirer l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie sur l'évolution différenciée du nombre de postes d'internes et du numerus clausus entre les différentes universités françaises. Alors qu'à l'échelon national, ces dernières années, le nombre de postes d'internes n'a que faiblement varié, une sensible évolution s'est produite, dans le même temps, entre les différentes universités. Dans cette répartition, Marseille voit sa part diminuer : 108 postes offerts au concours de 1992, 98 postes en 1995 et 74 seulement pour la présente année (alors qu'en 1998 et 1999, le nombre de postes nationaux était rigoureusement identique, soit 1 843). Un phénomène comparable caractérise le numerus clausus appliqué à la première année d'études médicales. Alors que celui-ci est en augmentation dans plusieurs grandes villes (Bordeaux, Lyon, Lille), il est fixe à Marseille pour la rentrée 1999. Le rapport de ce numerus clausus à la population consacre également des disparités régionales (Rhône-Alpes : 7,5 postes pour 100 000 habitants ; Nord - Pas-de-Calais : 6,8 postes pour 100 000 habitants ; Provence - Alpes - Côte d'Azur : 6 postes pour 100 000 habitants). Enfin, si l'on procède, à compter de 1993, à une analyse des postes de chefs de clinique - assistant - hospitalo-universitaire (postes d'enseignement temporaire sur une durée comprise entre deux et quatre ans), il apparaît que seule la faculté de médecine de Marseille n'a pas eu d'attributions supplémentaires. Une telle situation suscite l'émotion bien compréhensible des hospitaliers et universitaires concernés. Elle apparaît d'autant plus dommageable qu'elle ne reflète ni le potentiel universitaire régional dans le domaine médical ni les souhaits d'études et d'installations de médecins dans notre région et qu'elle pourrait conduire, si la tendance se confirmait, vers un réel danger pour les formations médicales dispensées à Marseille. Il lui demande donc si des mesures sont envisagées pour infléchir cette tendance.

Données clés

Auteur : M. Michel Vauzelle

Type de question : Question écrite

Rubrique : Enseignement supérieur

Ministère interrogé : éducation nationale, recherche et technologie

Ministère répondant : emploi et solidarité

Dates :
Question publiée le 8 novembre 1999
Réponse publiée le 23 octobre 2000

partager