sécurité
Question de :
M. Jean-Jacques Weber
Haut-Rhin (6e circonscription) - Union pour la démocratie française-Alliance
M. Jean-Jacques Weber attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur sur le risque d'explosion en cas d'incendie de véhicules utilisant le carburant GPL. A la suite d'une telle explosion, survenue le 31 janvier 1999 à Vénissieux (69), où un sapeur-pompier a eu une jambe arrachée, le ministère a retenu le principe de l'identification de ces véhicules par une bande verte apposée sur la plaque minéralogique. Les sapeurs-pompiers sont largement opposés à ce mode de marquage identifiant les véhicules GPL. Ils estiment en effet que cette distinction serait dangereuse, car elle générerait un risque criminel accru, faisant de ces véhicules GPL des cibles privilégiées pour les incendiaires. Ils savent par ailleurs, par expérience, que les plaques minéralogiques d'une voiture deviennent illisibles dès lors que le véhicule s'embrase, et que par conséquent le marquage préconisé ne présenterait aucun intérêt. Un système d'identification qui se déclencherait et serait visible en cas d'incendie apparaît, selon les professionnels concernés, comme étant la piste la plus sérieuse à étudier. Il lui demande en conséquence de bien vouloir lui préciser l'état actuel de la réflexion du Gouvernement sur ce problème de sécurité qui concerne aussi bien les sapeurs-pompiers que le grand public.
Auteur : M. Jean-Jacques Weber
Type de question : Question écrite
Rubrique : Automobiles et cycles
Ministère interrogé : intérieur
Ministère répondant : équipement et transports
Dates :
Question publiée le 8 novembre 1999
Réponse publiée le 6 mars 2000