frais médicaux et chirurgicaux
Question de :
M. Alain Cacheux
Nord (3e circonscription) - Socialiste
M. Alain Cacheux souhaite attirer l'attention de Mme la secrétaire d'Etat à la santé et à l'action sociale sur la situation des malades atteints d'insuffisance rénale et sur la quasi-inexistence de toute politique préventive de l'insuffisance rénale. Il apparaît en effet que le nombre d'insuffisants rénaux ne cesse de croître. En 1997 le nombre de patients traités par dialyse atteignait 25 000 et près de 10 000 autres avaient été transplantés sachant que le nombre de malades croît régulièrement de 5 % par an. Devant ce bilan, les praticiens s'accordent à reconnaître que 10 % des insuffisances rénales chroniques pourraient être évitées et 30 % d'entre elles pourraient être retardées de nombreuses années grâce à un dépistage et un suivi néphrologique précoces afin de retarder le plus longtemps possible le moment d'une inévitable transplantation. Or, la France manque encore aujourd'hui cruellement de toute politique systématique de prévention et de dépistage précoce de ces affections, retardant ainsi l'arrivée des malades dans des protocoles thérapeutiques, qui sont alors par voie de conséquence plus lourds, tant pour les patients que pour la collectivité qui les prend financièrement en charge. Il lui demande dans ces conditions si, compte tenu des incidences financières que pourrait avoir une telle politique sur les comptes de l'assurance maladie, une réflexion est actuellement en cours en concertation avec les praticiens et les associations représentant les insuffisants rénaux.
Auteur : M. Alain Cacheux
Type de question : Question écrite
Rubrique : Assurance maladie maternité : prestations
Ministère interrogé : santé et action sociale
Ministère répondant : santé et action sociale
Signalement : Question signalée au Gouvernement le 21 février 2000
Dates :
Question publiée le 6 décembre 1999
Réponse publiée le 28 février 2000