Question écrite n° 38814 :
professions de santé

11e Législature

Question de : M. Bernard Bosson
Haute-Savoie (2e circonscription) - Union pour la démocratie française-Alliance

M. Bernard Bosson appelle l'attention de Mme la secrétaire d'Etat à la santé et à l'action sociale sur l'avenir de la gynécologie en France. Des propositions, qui lui ont été remises dans un rapport le 7 octobre dernier, écartent la gynécologie médicale, c'est-à-dire la gynécologie au quotidien. En effet, cette discipline exercée généralement par des femmes au service d'autres femmes a beaucoup fait pour améliorer la condition féminine, le dépistage des cancers féminins, les conseils apportés en matière de contraception et d'éducation sanitaire. Ce projet de formation d'études complémentaires uniques ne répond pas à l'attente des femmes mais aussi des professionnels. Ces derniers demandent la mise en place d'un véritable diplôme à deux options complémentaires l'une de l'autre : une option de gynécologie médicale et médecine de reproduction et une option d'obstétrique et de chirurgie gynécologique. Le projet soumis au Gouvernement propose la voie unique de l'obstétrique et de la chirurgie, rendant ainsi l'enseignement de gynécologie médicale facultatif. Il lui demande de bien vouloir lui confirmer que la gynécologie au quotidien au service des femmes sera bien maintenue et confortée.

Données clés

Auteur : M. Bernard Bosson

Type de question : Question écrite

Rubrique : Enseignement supérieur

Ministère interrogé : santé et action sociale

Ministère répondant : santé et action sociale

Dates :
Question publiée le 13 décembre 1999
Réponse publiée le 17 janvier 2000

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