insuffisance rénale
Question de :
M. Christian Bataille
Nord (22e circonscription) - Socialiste
M. Christian Bataille attire l'attention de Mme la secrétaire d'Etat à la santé et à l'action sociale sur la situation des malades atteints d'insuffisance rénale et sur l'absence presque totale d'une politique préventive de l'insuffisance rénale. Ces malades dont le nombre ne cesse de croître, à hauteur de 5 % environ tous les ans, étaient, en 1997, pour 25 000 d'entre eux, traités par dialyse et pour 10 000, transplantés. Le corps médical estime que 10 % des insuffisances rénales chroniques pourraient être évitées et que 30 % pourraient être repoussées de quelques années grâce à un dépistage et un suivi néphrologique précoces qui permettraient de retarder le plus longtemps possible une nécessaire transplantation. Toutefois, le manque, constaté aujourd'hui encore dans notre pays, d'une politique systématique de prévention et de dépistage précoce de ces affections engendre un retard dans l'arrivée des patiens dans des protocoles thérapeutiques qui sont de fait, plus lourds, à la fois pour les malades et pour la collectivité qui les prend en charge financièrement. Il lui demande si, compte tenu, des incidences financières que pourrait avoir une telle politique de prévention sur le budget de l'assurance maladie, une réflexion est actuellement menée en concertation avec les praticiens et les associations représentant les insuffisants rénaux.
Auteur : M. Christian Bataille
Type de question : Question écrite
Rubrique : Santé
Ministère interrogé : santé et action sociale
Ministère répondant : santé et handicapés
Dates :
Question publiée le 20 décembre 1999
Réponse publiée le 25 décembre 2000