Question écrite n° 40347 :
contractuels

11e Législature

Question de : M. Yann Galut
Cher (3e circonscription) - Socialiste

M. Yann Galut souhaite attirer l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de la pêche sur la précarité des personnels enseignants, de surveillance et d'entretien dans les lycées agricoles publics et notamment dans la région Centre. Il ne faut pas perdre à l'esprit que l'enseignement agricole contribue réellement à la réussite et à l'insertion culturelle, sociale, professionnelle des jeunes en leur fournissant le plus souvent un ensemble de débouchés solides appréciés sur le marché de l'emploi. Cependant, les moyens mis à la disposition de ces enseignements ne sont absolument pas à la hauteur des enjeux et des ambitions. Le déficit cumulé depuis le début de la décennie en création d'emplois se traduit par un recours massif aux personnels précaires. Ainsi, selon le SNETAP, dans la région Centre, on compte près de 105 enseignants contractuels, ce qui représente environ 40 % de la profession. En effet, concernant la région Centre, la précarité du personnel d'enseignement, la disparition du personnel ATOS, la raréfaction du recrutement des MI-SE contribuent largement à un mauvais fonctionnement des lycées agricoles, ce qui nuit à l'ensemble des personnels et des élèves. Sur la base d'un rapport de l'inspecteur général Jean Moulias, qui préconise un plan de rattrapage pluriannuel à hauteur de 25 000 créations d'emplois d'ATOS, infirmières, surveillants, assistantes sociales, enseignants, les syndicats demandent l'ouverture de négociations sur le plan pluriannuel de rattrapage. Par conséquent, il lui demande de bien vouloir faire part de ses intentions dans ce domaines dans le but de régler enfin le problème des « oubliés » de l'enseignement agricole.

Données clés

Auteur : M. Yann Galut

Type de question : Question écrite

Rubrique : Enseignement agricole

Ministère interrogé : agriculture et pêche

Ministère répondant : agriculture et pêche

Dates :
Question publiée le 24 janvier 2000
Réponse publiée le 20 novembre 2000

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