psychiatres
Question de :
M. Armand Jung
Bas-Rhin (1re circonscription) - Socialiste
M. Armand Jung attire l'attention de Mme la secrétaire d'Etat à la santé et à l'action sociale sur le problème des soins et de la prévention en psychiatrie. Des mesures de réduction du nombre de psychiatres en formation sont prévues. Dès à présent il semble que plusieurs centaines de postes soient vacants dans le service public. Et pourtant l'augmentation des besoins est réelle mais peu prise en compte, pas plus que les aménagements statutaires et structurels pourtant indispensables dans le service public. La psychiatrie plus que tout autre discipline ne peut s'accommoder d'une « politique de santé » aux objectifs purement comptables parce qu'elle s'adresse à une population vulnérable. Les psychiatres poursuivent depuis des années des efforts accrus pour évaluer les problèmes et les risques liés à la souffrance psychique, pour analyser et améliorer les conduites de soins à la recherche d'un progrès qualitatif. En conséquence, il lui demande si des solutions sont envisagées pour assurer à l'appareil de soins et de prévention en psychiatrie les moyens qui lui sont nécessaires pour assurer sa mission de santé publique.
Auteur : M. Armand Jung
Type de question : Question écrite
Rubrique : Professions de santé
Ministère interrogé : santé et action sociale
Ministère répondant : santé et handicapés
Signalement : Question signalée au Gouvernement le 17 avril 2000
Dates :
Question publiée le 24 janvier 2000
Réponse publiée le 24 avril 2000