Question écrite n° 42484 :
mer et littoral

11e Législature

Question de : M. Roland Blum
Bouches-du-Rhône (1re circonscription) - Démocratie libérale et indépendants

M. Roland Blum rappelle à M. le ministre de l'équipement, des transports et du logement deux dates qui ont marqué l'opinion française : mars 1978, Amoco Cadiz et décembre 1999, Erika. Aux 200 000 tonnes du premier sont venues s'ajouter 37 000 tonnes supplémentaires d'hydrocarbures qui ont détruit les côtes et tué des milliers d'oiseaux. Comment peut-on accepter qu'un navire appartenant à un armateur italien, affrété par la société Total-Fina, battant pavillon de complaisance maltais et ayant changé sept fois de propriétaire en vingt-cinq  ans de service puisse, sans autre contrainte que celles imposées par des bureaux de contrôle conciliants, transporter des produits hautement polluants dans des conditions qui frisent l'irresponsabilité. Nos côtes, la flore, la faune ne supporteront plus de telles catastrophes. Des normes de sécurité nouvelles doivent être imposées et faire en sorte que les contrôles des bateaux soient moins laxistes : stop aux vérifications complaisantes. Il faut aujourd'hui interdire la navigation des navires pétroliers ayant plus de vingt ans d'âge et renforcer les normes de sécurité internationales. Il lui demande les dispositions qu'il envisage de prendre afin de mettre un terme à l'hécatombe que génère la pollution pétrolière.

Données clés

Auteur : M. Roland Blum

Type de question : Question écrite

Rubrique : Déchets, pollution et nuisances

Ministère interrogé : équipement et transports

Ministère répondant : équipement et transports

Dates :
Question publiée le 28 février 2000
Réponse publiée le 18 juin 2001

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