Russie
Question de :
M. Pierre Hellier
Sarthe (1re circonscription) - Démocratie libérale et indépendants
M. Pierre Hellier rappelle à M. le ministre des affaires étrangères que depuis plus de 150 jours, l'un de nos compatriotes, le jeune reporter photographe Brice Fleutiaux est retenu en otage, quelque part en Tchétchénie. Depuis le 1er octobre 1999, date de son enlèvement, son épouse, sa famille et ses amis restent quasiment sans nouvelles de lui à l'exception de 2 cassettes vidéo parvenues fin octobre pour la première et début janvier pour la seconde. De nombreuses démarches effectuées par les services de la présidence de la République et par le Président de la République lui-même, ainsi que par le ministère des affaires étrangères, auprès des autorités russes et tchétchénes n'ont pas, à ce jour, permis d'aboutir à la libération de Brice Fleutiaux, malgré un faux espoir le 7 janvier dernier, lorsque l'agence France Presse annonçait que notre compatriote était libre. Voici quelques jours, le journaliste russe Andréi Babitski, qui couvrait la guerre en Tchétchénie du côté des indépendantistes tchétchénes, était libéré après avoir été porté disparu pendant quarante jours. Ce journaliste détenu par les Russes au centre de transition de Tchernokozovo, avait, selon les autorités russes, été libéré en échange de la libération par les Tchétchènes de plusieurs prisonniers russes. Il serait donc souhaitable de proposer à M. Poutine que le Gouvernement russe puisse libérer des prisonniers tchétchènes, en échange de la remise en liberté du jeune Brice Fleutiaux que l'opinion française souhaite voir très vite revenir en France. Il lui demande donc de préciser s'il est dans les intentions du gouvernement français de soumettre aux autorités russes l'idée d'un échange de prisonniers pour permettre la libération de notre compatriote.
Auteur : M. Pierre Hellier
Type de question : Question écrite
Rubrique : Politique extérieure
Ministère interrogé : affaires étrangères
Ministère répondant : affaires étrangères
Dates :
Question publiée le 13 mars 2000
Réponse publiée le 1er mai 2000