Question de : M. Jean-François Chossy
Loire (7^e circonscription) - Union pour la démocratie française-Alliance

M. Jean-François Chossy attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie sur les vives inquiétudes des professeurs de langues pour lesquels la réforme des lycées présente une certaine incohérence. Les horaires sont menacés, chaque niveau perd en moyenne une heure d'enseignement par semaine, la diversité des langues ennseignées risque d'être remise en cause avec la disparition des groupes de moins de quinze élèves. Des interrogations persistent sur de nombreux points : les coefficients de langue à l'épreuve du bac, la diminution des horaires d'enseignement des langues vivantes au collège, le manque d'assistants en classes de seconde et première, le devenir de l'épreuve de langue en fin de terminale. L'appauvrissement de l'apprentissage des langues semble inéluctable avec le manque de moyens dès l'école primaire. Enfin, les enseignants sont opposés à l'expérimentation de l'évaluation de l'oral en classe de première ; ils s'interrogent sur la finalité de cette mesure et craignent en effet que les formateurs deviennent les examinateurs. Ils souhaitent le maintien de trois heures hebdomadaires à tous les niveaux et dans toutes les séries ; au moins une heure de cours en groupes de quinze élèves maximum pour toutes les classes ; l'assurance du maintien de la diversité des langues enseignées et la sauvegarde d'un baccalauréat national. C'est pourquoi il lui demande de bien vouloir prendre en considération cette légitime requête, pour un enseignement de qualité dans une optique de réussite.