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Question de :
M. Émile Blessig
Bas-Rhin (7e circonscription) - Union pour la démocratie française-Alliance
M. Emile Blessig attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur le sort réservé en Alsace à l'enseignement de l'italien. Des professeurs d'italien de la région Alsace se sont plaints du fait que, dans l'académie de Strasbourg, la langue italienne est de plus en plus menacée. D'après eux, les autorités académiques de Strasbourg voudraient fixer un seuil de rentabilité de quinze élèves pour autoriser l'ouverture ou la continuité de cet enseignement. Cette décision est surprenante lorsque l'on sait que 14 % du commerce extérieur de la France s'effectue en italien et que l'Italie est le deuxième partenaire économique de la France. Il lui demande donc de lui faire connaître les observations qu'appellent de sa part les propositions des autorités académiques de Strasbourg ainsi que les moyens qu'il préconise pour que l'italien ne soit plus considéré comme une langue à faible diffusion.
Auteur : M. Émile Blessig
Type de question : Question écrite
Rubrique : Enseignement secondaire
Ministère interrogé : éducation nationale
Ministère répondant : éducation nationale
Signalement : Question signalée au Gouvernement le 22 janvier 2001
Dates :
Question publiée le 3 avril 2000
Réponse publiée le 29 janvier 2001