professions de santé
Question de :
M. Dominique Paillé
Deux-Sèvres (4e circonscription) - Union pour la démocratie française-Alliance
La gynécologie médicale a contribué au cours de ces vingt dernières années à une amélioration certaine de la santé des femmes. Cette situation positive pour toutes les femmes, née de la confiance entre le spécialiste et sa patiente, est le fruit d'une association étroite entre les compétences des gynécologues et les politiques d'accompagnement mises en oeuvre de dépistage, de prévention et de soins. Or, le Gouvernement a pris l'initiative, vivement contestée, d'une réforme du diplôme de gynécologie par la création d'un diplôme d'études spécialisées comprenant une double mention de gynécologie médicale et gynécologie obstétrique. Malgré la pétition du comité de défense de la gynécologie médicale qui a recueilli plus de 700 000 signatures à ce jour et la manifestation nationale du samedi 25 mars, le Gouvernement reste insensible aux inquiétudes qui lui ont été exprimées. Ce silence est lourd de conséquences. Alors que 1 900 spécialistes exercent aujourd'hui cette activité, demain ils ne seront au mieux que 500. La santé des femmes est menacée. La politique de prévention mise en oeuvre de longue date est mise à mal. M. Dominique Paillé demande à Mme la secrétaire d'Etat à la santé et aux handicapés ses intentions pour rétablir le dialogue avec les représentants de ce secteur professionnel et si elle entend prendre des mesures spécifiques pour garantir d'une part, un libre accès pour les femmes à leur gynécologue, et d'autre part pour le maintien d'une filière de spécialité de gynécologie médicale.
Auteur : M. Dominique Paillé
Type de question : Question écrite
Rubrique : Enseignement supérieur
Ministère interrogé : santé et handicapés
Ministère répondant : santé et handicapés
Dates :
Question publiée le 3 avril 2000
Réponse publiée le 29 mai 2000