schizophrénie
Question de :
Mme Roselyne Bachelot-Narquin
Maine-et-Loire (1re circonscription) - Rassemblement pour la République
Mme Roselyne Bachelot-Narquin appelle l'attention de Mme la ministre de l'emploi et de la solidarité sur le traitement des personnes qui, souffrant de schizophrénie confirmée, sont réfractaires, c'est-à-dire ne reconnaissent pas leur maladie. A la sortie des hôpitaux spécialisés, la loi ne prévoit pas d'obligations de soins, et le malade peut donc décider une suspension totale des neuroleptiques et autres médicaments prescrits. Or la pathologie de ces personnes peut les conduire à des actes irrationnels d'une extrême violence, représentant une réelle menace pour leur entourage familial, qui ne sait comment gérer cette situation. Elle lui demande dans quelles conditions un meilleur suivi de ces personnes à la sortie des hôpitaux peut être mis en place, et si une obligation de soins, gage à la fois d'amélioration de l'état du patient et de sécurité pour l'entourage, peut être envisagée.
Auteur : Mme Roselyne Bachelot-Narquin
Type de question : Question écrite
Rubrique : Santé
Ministère interrogé : emploi et solidarité
Ministère répondant : affaires sociales, travail et solidarité
Date :
Question publiée le 10 avril 2000
Date de clôture :
10 juin 2002
Fin de mandat