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Question de :
M. Dominique Baudis
Haute-Garonne (1re circonscription) - Union pour la démocratie française-Alliance
M. Dominique Baudis appelle l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur les inquiétudes des enseignants en ce qui concerne l'avenir des langues anciennes dans l'enseignement secondaire. C'est ainsi que de nombreux établissements d'enseignement secondaire, collèges et lycées, enregistrent une désaffection croissante des élèves pour cet enseignement. Le latin et le grec connaissent un recul sans précédent dans l'enseignement public en France, alors que ces langues anciennes demeurent l'un des piliers de la formation de l'individu dans plusieurs pays européens, notamment en Allemagne et en Grande-Bretagne. Ceci est dû pour une grande partie aux difficultés des conditions d'accès à cet enseignement et celles-ci sont progressivement restreintes. En effet, les classes ne sont ouvertes qu'à partir d'un certain seuil de nombre d'élèves. D'autre part, la non-prise en compte au brevet des collèges des notes de l'option latin, le refus également de comptabiliser l'épreuve de langue ancienne au bac, sauf dans une seule option, ce qui supprime d'autres possibilités, n'incitent pas les élèves à poursuivre. Les obstacles faits au développement de cet enseignement sont en contradiction avec les déclarations publiques officielles du ministère. Il lui demande les mesures qu'il envisage de prendre pour favoriser l'enseignement des langues anciennes et donner démocratiquement les moyens aux élèves de suivre ces enseignements.
Auteur : M. Dominique Baudis
Type de question : Question écrite
Rubrique : Enseignement secondaire
Ministère interrogé : éducation nationale
Ministère répondant : éducation nationale
Dates :
Question publiée le 10 avril 2000
Réponse publiée le 18 septembre 2000