Question écrite n° 44956 :
chimie

11e Législature

Question de : M. Maxime Bono
Charente-Maritime (1re circonscription) - Socialiste

M. Maxime Bono attire l'attention de M. le secrétaire d'Etat à l'industrie sur la situation du site rochelais de Rhodia Terres Rares dont certaines activités sont menacées de délocalisation. Ce site de recherche et de développement français est spécialisé dans les terres rares. Ce domaine de la chimie fine connaît une forte croissance de l'ordre de 10 % par an et ce dans un secteur économique qui a connu en 1993 3,3 % de croissance en France. Le groupe Rhodia, constitué juridiquement le 1er janvier 1998, affiche, pour 1999, un bénéfice net de 227 millions d'euros soit une progression de 96 % de son chiffre d'affaires entre 1998 et 1999. Cette progression s'appuie sur un développement des activités de chimie de spécialités telles que la chimie fine, activités, en croissance, peu cycliques et à forte valeur ajoutée. Pourtant, il est fortement question aujourd'hui de concentration et certains sites tels que celui de La Rochelle pourraient avoir à en subir les conséquences. Le 14 mars dernier, le groupe Rhodia a rendu publique l'acquisition d'Albright et Wilson et a annoncé à ses actionnaires que les objectifs prioritaires de Rhodia seraient d'améliorer rapidement la rentabilité du groupe, de créer de la valeur chimie. A juste titre, les salariés s'inquiètent de telles perspectives. A la veille de la présidence française de l'Union européenne, il lui demande donc quelles sont les actions que peut engager le Gouvernement pour éviter le dumping social et préserver l'emploi sur les sites français.

Données clés

Auteur : M. Maxime Bono

Type de question : Question écrite

Rubrique : Industrie

Ministère interrogé : industrie

Ministère répondant : industrie

Dates :
Question publiée le 17 avril 2000
Réponse publiée le 5 juin 2000

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