enseignement supérieur
Question de :
M. Bernard Perrut
Rhône (9e circonscription) - Démocratie libérale et indépendants
M. Bernard Perrut appelle l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur les préoccupations exprimées par la fédération d'écoles supérieures d'ingénieurs et de cadres (FESIC) concernant la situation financière de ces grandes écoles. Réparties sur toute la France, les 26 écoles que compte la FESIC accueillent 17 000 étudiants et délivrent 3 200 diplômes chaque année. En outre, elles emploient 1 500 salariés permanents et 2 600 chargés de cours. Compte tenu de leur mode de financement, la pérennité de ces grandes écoles est aujourd'hui menacée, notamment en raison de la diminution du produit de la taxe d'apprentissage du fait des dispositions en cours, et des nouvelles directives sur la fiscalité qui viendront freiner les relations entre ces écoles et les entreprises. Aussi, la FESIC souhaite-t-elle vivement que la participation financière de l'Etat soit augmentée à hauteur de la moitié du coût total des étudiants par an, soit 40 000 francs par étudiant et par an. Compte tenu du fait que la mission de service public de la FESIC est unanimement reconnue, et afin de permettre à chaque étudiant de poursuivre des études supérieures selon ses libres choix, il lui demande quelles mesures il compte mettre en oeuvre afin de conforter la situation financière de ces grandes écoles.
Auteur : M. Bernard Perrut
Type de question : Question écrite
Rubrique : Enseignement privé
Ministère interrogé : éducation nationale
Ministère répondant : éducation nationale
Dates :
Question publiée le 8 mai 2000
Réponse publiée le 10 juillet 2000