Question écrite n° 4610 :
congé de fin d'activité

11e Législature

Question de : M. Jean-Marie Morisset
Deux-Sèvres (3e circonscription) - Union pour la démocratie française

M. Jean-Marie Morisset appelle l'attention de M. le ministre de la fonction publique, de la réforme de l'Etat et de la décentralisation sur l'application de la loi relative à l'emploi dans la fonction publique du 16 décembre 1996 et plus particulièrement sur les modalités du congé de fin d'activité. Il apparaît en effet un vide juridique en ce qui concerne la détermination du montant de l'allocation de CFA à verser à la personne qui souhaite bénéficier de ces mesures. A ce propos, il souhaiterait lui soumettre la situation d'un agent polyvalent, qui, afin de ne pas être défavorisé dans le déroulement de sa carrière par rapport à ses collègues employés sur des postes fixes, a bénéficié de la création par le CCAS de poste lui permettant d'être titulaire (de son poste) sur une base fixe (de 10 heures hebdomadaire avec la possibilité d'effectuer des heures complémentaires et variables dans la limite de 39 heures par semaine. Cet agent est donc ressortissant du régime général et non de la CNRACL, le nombre d'heures effectuées étant souvent inférieur à 31 heures par semaine. Souhaitant un départ anticipé par rapport à sa retraite, cet agent totalise le nombre de trimestres nécessaires tous régimes confondus pour bénéficier de cette mesure. Or, si les conditions sont réunies pour l'application des dispositions relatives au CFA, il semblerait en revanche, qu'il y ait une carence législative en ce qui concerne le montant de l'allocation. En effet, il est fait la distinction entre, d'une part, les fonctionnaires qui perçoivent 75 % du traitement de base afférent à l'indice détenu depuis 6 mois au moins et d'autre part, les agents non titulaires qui perçoivent 70 % du salaire brut soumis à cotisations sociales, calculées sur la moyenne des salaires perçus au cours des 6 derniers mois. Le centre départemental de gestion du personnel a considéré que cet agent est fonctionnaire. Cependant, cette personne titulaire de son poste, affilié au régime général, a accompli un nombre d'heures variables chaque semaine, totalisant mensuellement de 155 heures à 166 heures au cours des 6 derniers mois. Si cet agent pouvait bénéficier des conditions accordées aux non titulaires il percevrait un revenu de remplacement de 5 387 francs au lieu de 1 546 francs qui sera le montant de son revenu de remplacement basé sur son statut de titulaire de 10 heures et calculé au prorata de ce nombre d'heures. Il lui demande de bien vouloir lui indiquer quelle interprétation il convient de retenir dans cette situation précisément qui semble ne pas avoir fait l'objet de dispositions concrètes.

Données clés

Auteur : M. Jean-Marie Morisset

Type de question : Question écrite

Rubrique : Fonctionnaires et agents publics

Ministère interrogé : fonction publique, réforme de l'Etat et décentralisation

Ministère répondant : fonction publique, réforme de l'Etat et décentralisation

Dates :
Question publiée le 13 octobre 1997
Réponse publiée le 6 juillet 1998

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