enseignement supérieur
Question de :
M. Jean-Pierre Foucher
Hauts-de-Seine (12e circonscription) - Union pour la démocratie française-Alliance
M. Jean-Pierre Foucher attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur la situation des Grandes Ecoles Privées d'Ingénieurs et de Cadres de l'enseignement catholique, regroupées au sein de la FESIC. Réparties sur l'ensemble du territoire français et accueillant plus de 17 000 étudiants en formation initiale, continue ou d'apprentissage, elles délivrent chaque année plus de 10 % des diplômes des grandes écoles françaises, emploient 1 500 salariés permanents et 2 600 chargés de cours. Ces grandes écoles participent de manière unanimement reconnue à la mission de service public de l'enseignement supérieur. Leur financement est issu des frais de scolarité, de la taxe d'apprentissage, de produits divers et d'une participation de l'Etat. Or celle-ci ne correspond qu'à environ 6 350 francs par étudiant, somme particulièrement modeste au regard du coût réel qui atteint plus de 60 000 francs mais reste très compétitif par rapport au coût d'un étudiant dans le secteur public. Pour des raisons économiques évidentes, il est impossible aux grandes écoles appartenant à la FESIC d'augmenter la participation déjà élevée des familles. Afin de respecter la possibilité des étudiants à suivre des études supérieures correspondant à leurs besoins et à leur libre choix, il lui demande s'il envisage de rehausser très sensiblement lors de la prochaine loi de finances la participation financière de l'Etat au fonctionnement des grandes écoles de l'enseignement catholique.
Auteur : M. Jean-Pierre Foucher
Type de question : Question écrite
Rubrique : Enseignement privé
Ministère interrogé : éducation nationale
Ministère répondant : éducation nationale
Dates :
Question publiée le 15 mai 2000
Réponse publiée le 10 juillet 2000