infirmiers anesthésistes
Question de :
M. Pierre-André Wiltzer
Essonne (4e circonscription) - Union pour la démocratie française-Alliance
M. Pierre-André Wiltzer appelle l'attention de Mme la ministre de l'emploi et de la solidarité sur la situation des infirmiers anesthésistes diplômés d'Etat (IADE). Ce corps, de près de 7 000 personnes, joue un rôle essentiel dans le système de santé publique, par leur présence dans les maternités, les blocs opératoires, les salles de réveil, les services médicaux d'urgence et les services de réanimation. Or, après avoir obtenu de haute lutte la reconnaissance de leur diplôme d'Etat, c'est-à-dire de la spécificité de leur profession par rapport aux infirmiers « traditionnels », les infirmiers anesthésistes souhaitent que cette reconnaissance de leur formation et de leurs compétences se traduise concrètement par la création d'un statut spécifique et d'une grille indiciaire correspondant à leur charge de travail et à leurs responsabilités. Leurs revendications portent en particulier sur l'amélioration de leurs conditions de déroulement de carrière (qui en l'état actuel stagne à l'échéance de 20 années de services) et sur l'instauration d'une grille indiciaire spécifique et linéaire aboutissant à 57 points d'écart (hors nouvelle bonification indiciaire) au lieu des 41 actuels entre infirmiers (IDE) et infirmiers anesthésistes (IADE). Avant que le mouvement de grève - très massivement suivi - qui perturbe actuellement les services hospitaliers, ne prenne une tournure préjudiciable à la santé des patients, il lui demande si le Gouvernement envisage - en dehors de l'accord global du 14 mars 2000 - de répondre aux attentes des infirmiers anesthésistes de façon à rendre cette profession plus attractive et à corriger une pénurie que l'on déplore actuellement.
Auteur : M. Pierre-André Wiltzer
Type de question : Question écrite
Rubrique : Fonction publique hospitalière
Ministère interrogé : emploi et solidarité
Ministère répondant : emploi et solidarité
Dates :
Question publiée le 29 mai 2000
Réponse publiée le 2 octobre 2000