PEGC
Question de :
M. Jean-Marie Aubron
Moselle (8e circonscription) - Socialiste
M. Jean-Marie Aubron attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur la situation du corps des PEGC. En effet, les PEGC ont le sentiment d'être les laissés-pour-compte de la revalorisation du personnel enseignant. Les plans de revalorisation de 1989 et de 1993 ont soulevé de grandes insatisfactions en raison de l'absence d'unification des différentes carrières d'enseignants du second degré. Depuis 1993, de nombreux PEGC sont partis à la retraite sans bénéficier d'aucune revalorisation. Aucun n'a atteint l'indice terminal de la hors-classe des certifiés. Cette direction était pourtant clairement indiquée par le directeur des personnels enseignants des lycées et des collèges du ministère dans sa lettre du 11 mars 1993, adressée à chaque PEGC, les informant des perspectives de carrière des PEGC désormais identiques à celles des certifiés et des professeurs d'EPS. Les PEGC souhaitent, d'une part, avoir accès à l'ensemble de l'échelle indiciaire des PEGC, avec un doublement du nombre d'emplois de « classe exceptionnelle » et, d'autre part, la mise en extinction du corps des PEGC afin d'envisager ensuite au plus vite les mesures d'assimilation attendues. C'est pourquoi il le remercie de bien vouloir lui faire connaître quelles sont ses intentions afin que les engagements pris en 1993 soient respectés et pris en compte dans le budget 2001.
Auteur : M. Jean-Marie Aubron
Type de question : Question écrite
Rubrique : Enseignement secondaire : personnel
Ministère interrogé : éducation nationale
Ministère répondant : éducation nationale
Dates :
Question publiée le 29 mai 2000
Réponse publiée le 23 octobre 2000