politique à l'égard des rapatriés
Question de :
M. Charles Ehrmann
Alpes-Maritimes (1re circonscription) - Démocratie libérale et indépendants
M. Charles Ehrmann attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur les difficultés rencontrées par un certain nombre de rapatriés d'Algérie pour bénéficier des mesures édictées successivement par les lois du 15 juillet 1970, du 2 janvier 1978, du 16 juillet 1987, concernant la suspension de poursuites, aussi bien à leur encontre qu'à l'égard de celle de leur caution pour le remboursement des prêts qu'ils ont dû contracter pour se réinstaller. Il s'avère, en effet, que ces compatriotes n'ont pas accompli dans les délais les formalités administratives nécessaires. Afin de régler définitivement les problèmes liés à leur réinstallation, il est indispensable de prévoir la levée de cette forclusion. Il ne resterait plus alors que quelques cas sociaux qui pourraient être étudiés comme s'y étaient engagés les repésentants gouvernementaux à la tribune de notre assemblée, lors des commissions CODAIR. Ces mesures permettraient de refermer définitivement ce contentieux qui perdure depuis plus de trente-huit ans. Aussi, il lui demande de l'informer sur les suites qu'il compte réserver à la présente demande.
Auteur : M. Charles Ehrmann
Type de question : Question écrite
Rubrique : Rapatriés
Ministère interrogé : économie
Ministère répondant : économie
Dates :
Question publiée le 26 juin 2000
Réponse publiée le 20 novembre 2000