masseurs-kinésithérapeutes
Question de :
M. François Goulard
Morbihan (1re circonscription) - Démocratie libérale et indépendants
M. François Goulard appelle l'attention de Mme la secrétaire d'Etat à la santé et aux handicapés sur les revendications professionnelles des masseurs-kinésithérapeutes hospitaliers. Ceux-ci se plaignent d'une dévalorisation constante de leur métier. Leur diplôme requiert quatre années d'études après le bac, mais la fonction publique hospitalière les rémunère sur la base d'un baccalauréat plus deux années - catégorie B. La grille indiciaire qui régit leur évolution de carrière ne prend pas en compte les réalités de ce métier qui exige toujours plus de compétence et de disponibilité. De même, l'accès à la classe supérieure reste exceptionnel, ce qui pénalise sérieusement les masseurs-kinésithérapeutes pour le calcul de leur retraite, d'autant plus qu'ils n'ont déjà pas la possibilité de racheter une partie de leurs années d'études afin de bénéficier d'une retraite à taux plein dès cinquante-cinq ans. Il est demandé si les préoccupations des masseurs-kinésithérapeutes de la fonction publique hospitalière peuvent espérer être entendues et si des mesures en leur faveur seront alors envisagées.
Auteur : M. François Goulard
Type de question : Question écrite
Rubrique : Fonction publique hospitalière
Ministère interrogé : santé et handicapés
Ministère répondant : santé
Signalement : Question signalée au Gouvernement le 19 février 2001
Dates :
Question publiée le 26 juin 2000
Réponse publiée le 26 février 2001