brevets
Question de :
M. François Goulard
Morbihan (1re circonscription) - Démocratie libérale et indépendants
M. François Goulard attire l'attention de M. le ministre délégué chargé des affaires européennes sur l'abandon de la traduction en français des brevets européens. Le 16 octobre prochain à Londres, le Gouvernement se propose de signer un accord mettant fin à l'obligation de traduction des brevets européens en français. Il semble pourtant que le Gouvernement et les professionnels étaient parvenus en juin 1999 à un compromis qui permettait de répondre au souci de réduction des coûts de traduction sans toutefois porter atteinte à l'exigence de traduction en français de tout ce qui fonde les droits conférés par le brevet. Cette solution, qui devait être défendue par le Gouvernement dans le cadre des travaux de la Conférence intergouvernementale, consistait à limiter l'obligation de traduction à la seule « partie signifiante » de la description du brevet, indispensable pour la compréhension de l'invention, aboutissant ainsi à réduire de 50 % le coût de traduction du brevet européen. Or, les négociateurs français se seraient ralliés à une nouvelle position qui mènerait inéluctablement au « tout anglais », menaçant les intérêts économiques de la France. Aussi, il lui demande s'il compte prendre des mesures pour remédier aux conséquences de l'abandon de la traduction en français des brevets européens.
Auteur : M. François Goulard
Type de question : Question écrite
Rubrique : Propriété intellectuelle
Ministère interrogé : affaires européennes
Ministère répondant : affaires européennes
Dates :
Question publiée le 10 juillet 2000
Réponse publiée le 18 décembre 2000