Question écrite n° 49565 :
bruits

11e Législature

Question de : M. Francis Hillmeyer
Haut-Rhin (6e circonscription) - Union pour la démocratie française-Alliance

M. Francis Hillmeyer attire l'attention de Mme la ministre de l'aménagement du territoire et de l'environnement sur les nuisances phoniques autour de l'autoroute A 36 dans l'agglomération mulhousienne. L'élargissement à 2 x 3 voies de cette autoroute est engagé. A l'achèvement des travaux, l'importante hausse du trafic autoroutier génèrera une augmentation considérable des nuisances sonores. Pour y remédier, la réalisation d'ouvrages antibruit est prévue à partir du printemps 2001. Cependant, ces écrans acoustiques tels que conçus actuellement ne neutraliseront lesdites nuisances que très insuffisamment. En effet, après mise en place de ces ouvrages, le bruit autoroutier auquel seront soumis les riverains sera identique à celui qu'ils subissent actuellement. Cette persistance des nuisances phoniques ne saurait perdurer, car face aux très nombreuses plaintes exprimées depuis des années, des promesses furent répétées de régler le problème lors de l'élargissement à venir et de la mise en place des murs antibruit, d'autant qu'il n'y aura plus d'autre opportunité à l'avenir pour y remédier. Il convient donc d'améliorer de manière conséquente les ouvrages antibruit prévus dans le projet initial DDE d'élargissement de l'A 36, afin d'obtenir sinon une suppression, du moins une neutralisation suffisante des nuisances sonores à même de diminuer significativement le bruit autoroutier. Pour ce faire, une augmentation du budget DDE pour l'antibruit s'avère indispensable. L'allonge financière nécessaire pour l'édification de murs plus longs et plus hauts est estimée à quelque 30 MF par rapport au crédit initial qui est de 70 MF pour les ouvrages antibruit dans un budget global de 386 MF. Les collectivités territoriales ont bien compris cette impérative nécessité d'améliorer ces écrans acoustiques, puisqu'elles ont d'ores et déjà donné leur accord pour assurer un financement supplémentaire (quote-part de 30 % du conseil général et de 20 % du conseil régional), sous réserve que l'Etat prenne le même engagement. Concrètement, cela se traduirait pour l'Etat à consentir un financement supplémentaire de 15 MF, ce qui apparaît bien modeste par rapport à l'amélioration de la qualité de vie et du mieux-être que les riverains subissant ces nuisances sonores sont en droit d'attendre. Il lui demande en conséquence de bien vouloir lui faire savoir si le Gouvernement est disposé à accorder une rallonge budgétaire permettant d'effectuer ces travaux, et répondre ainsi à la forte attente des populations concernées.

Données clés

Auteur : M. Francis Hillmeyer

Type de question : Question écrite

Rubrique : Déchets, pollution et nuisances

Ministère interrogé : aménagement du territoire et environnement

Ministère répondant : aménagement du territoire et environnement

Dates :
Question publiée le 31 juillet 2000
Réponse publiée le 19 février 2001

partager