élèves
Question de :
M. Roland Blum
Bouches-du-Rhône (1re circonscription) - Union pour la démocratie française
M. Roland Blum attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie sur l'article 3 du Bulletin officiel n° 34 du 2 octobre traitant de la surveillance et la sécurité des élèves dans les écoles maternelles et primaires publiques. Dans cet article, il est dit que les enseignants s'assurent de la présence de tous leurs élèves durant la durée du temps scolaire, les élèves absents étant signalés au directeur de l'école. Si le directeur n'a pas été préalablement avisé de l'absence d'un élève, il en avertit sans délai sa famille, qui doit immédiatement faire connaître les motifs de cette absence. Devant cette nécessité, les directeurs de ces établissements se trouvent face à des obligations qui parfois rendent ces dispositions difficilement applicables. En effet, dans les établissements cités, le directeur doit assurer une classe. Comment peut-il, compte tenu de cette charge, avertir les parents téléphoniquement en assurant la charge qui lui est imposée, d'autant que les communications téléphoniques doivent être multipliées par le nombre d'absences dans chaque classe de l'établissement ? De ce fait, il apparaît difficile à ces directeurs d'assurer la mission pédagogique prévue par la loi avec les impératifs de cette disposition. Doit-il supprimer sa classe ? Qui garde les élèves durant le temps où le directeur appelle les parents des élèves absents ? Qui finance ces appels téléphoniques ? Il lui demande de bien vouloir répondre à ces questions.
Auteur : M. Roland Blum
Type de question : Question écrite
Rubrique : Enseignement maternel et primaire
Ministère interrogé : éducation nationale, recherche et technologie
Ministère répondant : éducation nationale, recherche et technologie
Dates :
Question publiée le 27 octobre 1997
Réponse publiée le 5 janvier 1998