Question de : M. Jacques Masdeu-Arus
Yvelines (12^e circonscription) - Rassemblement pour la République

M. Jacques Masdeu-Arus appelle la bienveillante attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie sur un problème très préoccupant, le manque de professeurs dans l'enseignement secondaire. En effet, de nombreux postes d'enseignants sont toujours vacants, depuis la rentrée scolaire, dans de nombreux lycées, notamment dans l'académie de Versailles. Il est clair qu'une telle situation ne serait être maintenue et si des solutions ne sont pas rapidement trouvées, les conséquences risquent d'être dramatiques pour les élèves qui ne bénéficieront plus d'une qualité d'enseignement optimale. Plusieurs parents d'élèves, avec le soutien du directeur de l'établissement dans lequel sont scolarisés leurs enfants, ont tenté d'alerter sans succès les services concernés, à savoir le rectorat de Versailles et le ministère de l'éducation nationale. Il semblerait qu'ils ne soient absolument pas écoutés et aient le plus grand mal à trouver un interlocuteur disposé à prendre en considération leurs observations et leurs attentes. Plus grave encore, selon les dires d'une parent d'élève et de l'aveu même d'un fonctionnaire du ministère de l'éducation nationale, aucune ligne téléphonique ne répond au rectorat de Versailles où il est impossible de prendre contact avec les services concernés. De plus, alors qu'il manque plusieurs centaines de professeurs dans cette académie, les autorités compétentes refusent d'autoriser certains enseignants, disposant pourtant des diplômes requis, et qui font acte de candidature auprès des chefs d'établissements, à combler les postes vacants dans les lycées. Une telle lourdeur administrative et un tel manque de communication avec les parents d'élèves est difficilement concevable, face à un problème dont tout le monde s'accorde à dénoncer l'urgence et face à la nécessité pour les lycéens de bénéficier d'un enseignement complet, sans lequel ils risquent de se retrouver en situation de rupture scolaire. En conséquence, il lui demande de bien vouloir traiter ce dramatique problème en priorité et de prendre les dispositions nécessaires afin de mettre fin à une telle situation. Il souhaite savoir s'il est possible de prendre des mesures d'urgence afin de combler les postes vacants et de pallier le manque de communication entre les services administratifs et les parents d'élèves grâce, par exemple, à la mise en place d'un numéro vert.