politique à l'égard des retraités
Question de :
M. Georges Tron
Essonne (9e circonscription) - Rassemblement pour la République
M. Georges Tron attire l'attention de M. le ministre de la fonction publique et de la réforme de l'Etat sur les revendications des veuves de policiers adhérents au syndicat national des retraités de la police. Celles-ci demandent que le taux de pension de réversion soit porté à 66 % avec un minimum de pension au moins égal à l'indice 226 de la grille indiciaire des fonctionnaires soit 6 293,91 francs brut, la réversion à 100 % du supplément pour enfant dont bénéficiait l'époux, la suppression des prélèvements sociaux (CSG-RDS) pour les plus démunis, la prise en charge de la dépendance par la Sécurité sociale, et non par les conseils généraux, dont le montant doit permettre de faire face aux nécessités imposées par l'état de l'intéressé, au niveau de l'insécurité, le renforcement de la police de proximité, en particulier le soir, la possibilité de bénéficier des boîtiers alarmes à titre gratuit, la gratuité des transports urbains dans les villes où elle n'existe pas, dans chaque circonscription de police ou du département, ou de l'arrondissement, l'affectation d'une personne administrative plus particulièrement désignée à maintenir les liens avec son administration d'origine. Les veuves unanimes demandent à être reconnues et respectées, afin « de ne plus être traitées comme dans une situation d'abandon ». En conséquence, il lui demande quelles mesures le Gouvernement compte prendre pour répondre à leurs attentes.
Auteur : M. Georges Tron
Type de question : Question écrite
Rubrique : Retraites : fonctionnaires civils et militaires
Ministère interrogé : fonction publique et réforme de l'État
Ministère répondant : intérieur
Dates :
Question publiée le 16 octobre 2000
Réponse publiée le 22 janvier 2001