Question écrite n° 52947 :
équilibre financier

11e Législature

Question de : M. Michel Destot
Isère (3e circonscription) - Socialiste

M. Michel Destot attire l'attention de Mme la secrétaire d'Etat à la santé et aux handicapés sur les interrogations des gynécologues médicaux, exerçant en cabinet, quant à leur avenir. En effet, si la plupart des gynécologues ont été rassurés quant à la formation de leurs futurs collègues et se rejouissent de la création du nouveau diplôme d'études spécialisées en gynécologie obstétrique et gynécologie médicale (DES), leur inquiétude demeure entière quant à la possibilité pour toutes les femmes de les consulter en première intention. Leur préoccupation concerne particulièrement la liberté de choix de celles qui, souvent pour des raisons économiques, sont signataires d'un contrat de fidélité avec un médecin référent et qui pourraient être contraintes dans leur choix par le principe de la filière de soins. Or, si l'on considère que cette spécialité médicale, peu coûteuse, est indéniablement à l'origine d'importants progrès de prévention des cancers féminins réalisés au cours de ces dix dernières années, il serait discriminatoire d'empêcher certaine femmes d'y accéder librement. En outre, les gynécologues voient dans l'obtention d'une garantie explicite de cette liberté une condition nécessaire au maintien de leur activité en cabinet. Ils craignent en effet que les médecins en formation renoncent à cette spécialité s'ils n'obtiennent pas l'assurance de pouvoir se créer une clientèle. Il lui demande donc de bien vouloir prendre en considération ces remarques et de lui préciser les intentions du Gouvernement à ce propos.

Données clés

Auteur : M. Michel Destot

Type de question : Question écrite

Rubrique : Assurance maladie maternité : généralités

Ministère interrogé : santé et handicapés

Ministère répondant : santé et handicapés

Dates :
Question publiée le 30 octobre 2000
Réponse publiée le 1er janvier 2001

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