contrats emploi solidarité
Question de :
M. Michel Vauzelle
Bouches-du-Rhône (16e circonscription) - Socialiste
M. Michel Vauzelle appelle l'attention de Mme la ministre de l'emploi et de la solidarité sur les difficultés administratives rencontrées par les demandeurs d'emploi dans leurs démarches. Afin de retrouver une place sur le marché du travail, quelques-uns entreprennent une formation visant à parfaire leurs connaissances et enrichir leurs compétences. Après des mois de chômage, ces formations représentent une aide morale et psychologique non négligeable. Elles sont généralement théoriques et doivent être complétées par une formation pratique. A l'issue de cette formation, certaines personnes choisissent le CES comme nouvelle expérience professionnelle. Cependant, pour prétendre à un CES ces personnes doivent avoir cumulé 12 mois de chômage. Leur temps de formation n'est pas pris en considération dans ce décompte. Ainsi, une personne au chômage pendant huit mois avant d'entamer sa formation (une année scolaire parfois) doit encore patienter quatre mois, payée par les ASSEDIC, pour prétendre à un contrat emploi-solidarité. Ces mesures génèrent une incompréhension légitime chez nos concitoyens. Par conséquent, il lui demande quelles mesures le Gouvernement propose pour éviter ces attentes longues, coûteuses et inutiles pour les intéressés et notre collectivité.
Auteur : M. Michel Vauzelle
Type de question : Question écrite
Rubrique : Emploi
Ministère interrogé : emploi et solidarité
Ministère répondant : emploi et solidarité
Signalement : Question signalée au Gouvernement le 12 janvier 1998
Dates :
Question publiée le 3 novembre 1997
Réponse publiée le 19 janvier 1998