gendarmes
Question de :
M. Christian Estrosi
Alpes-Maritimes (5e circonscription) - Rassemblement pour la République
M. Christian Estrosi attire l'attention de M. le ministre de la défense sur les propos qu'il a tenus lors du colloque « Gendarmerie et démocratie » organisé les 30 et 31 octobre 2000 au Conseil de l'Europe à Strasbourg. Lors de ce colloque, les gendarmes ont fait part de leur souhait de voir revaloriser les primes existantes ainsi que la création d'une prime de spécificité, afin de compenser leur engagement et leur disponibilité obligatoire. Or, il semble qu'une fin de non-recevoir leur ait été opposée au motif d'une nécessaire adaptation aux moeurs et donc d'une certaine attitude à se dégager de l'emprise exagérée de la notion de service public. Et d'ajouter qu'on ne saurait compenser exclusivement l'accroissement des charges par des indemnités et qu'il convenait de traiter les causes de la dégradation générale des conditions de travail en acceptant éventuellement la réduction de l'engagement dans le service public. Ces déclarations onr provoqué une certaine amertume chez les gendarmes qui voient là la banalisation de leur métier, pourtant indispensable au maintien de l'ordre, et qui jouent un véritable rôle en milieu rural. Aussi, il lui demande de bien vouloir lui préciser les perspectives de son ministère en ce domaine.
Auteur : M. Christian Estrosi
Type de question : Question écrite
Rubrique : Gendarmerie
Ministère interrogé : défense
Ministère répondant : défense
Dates :
Question publiée le 25 décembre 2000
Réponse publiée le 26 février 2001