frais pharmaceutiques
Question de :
M. Jean-Pierre Abelin
Vienne (4e circonscription) - Union pour la démocratie française-Alliance
M. Jean-Pierre Abelin appelle la plus vive attention de M. le ministre délégué à la santé sur la contradiction qui existe entre la volonté de lutter contre le tabagisme et le prix trop élevé des substituts nicotiniques. Les instances officielles en charge de l'information sur la santé accordent une large place dans les messages aux « aides au sevrage » destinées à ceux qui veulent arrêter de fumer. Récemment, l'ordre des pharmaciens s'associait à une campagne antitabac, les sociétés savantes et les congrès médicaux vantaient les mérites de ces produits. Toutes ces actions constituent une publicité gratuite pour ces patchs, gommes ou tablettes. Cette promotion ne coûte pas un centime aux laboratoires pharmaceutiques qui fabriquent et distribuent les diverses préparations en vente dans les pharmacies. Or ces produits, délivrés sans prescription médicale mais néanmoins exclusivement en pharmacie, présentent un coût élevé et sont vendus parfois dans les officines à des prix variant sensiblement. Par conséquent il lui demande quelles mesures il compte prendre afin de baisser et d'harmoniser ces prix pour permettre aux personnes les plus modestes qui souhaitent arrêter de fumer de bénéficier, à un prix raisonnable, des substituts nicotiniques.
Auteur : M. Jean-Pierre Abelin
Type de question : Question écrite
Rubrique : Assurance maladie maternité : prestations
Ministère interrogé : santé
Ministère répondant : santé, famille et personnes handicapées
Date :
Question publiée le 26 février 2001