emplois jeunes
Question de :
M. Patrice Carvalho
Oise (6e circonscription) - Communiste
M. Patrice Carvalho attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur les perspectives qui s'offriront aux emplois jeunes recrutés dans l'éducation nationale au terme de leurs contrats. Cette préoccupation concerne 65 000 aides-éducateurs, qui s'interrogent légitimement sur leur avenir. Leur formation pour assurer leur insertion professionnelle à l'issue de leur contrat a constitué une priorité affichée par le ministère de l'éducation nationale. Ce dernier, en réponse à de nombreuses questions, a plusieurs fois précisé qu'il avait fait appel aux formations existantes proposées par les universités, les IUT, les IUFM, le CNAM, le GRETA ou d'autres organismes. Des accords ont été signés par les ministères de la jeunesse et des sports, de l'emploi et de la solidarité, pour offrir aux aides-éducateurs des formations professionnelles en alternance, afin de préparer des diplômes des secteurs sportif et social. Par ailleurs, des accords ont également été conclus avec des entreprises pour offrir à ces jeunes des perspectives d'insertion professionnelle dans des secteurs très diversifiés. En février 2000, le ministère précisait que des groupes comme Vivendi, Accord, Adia-Adecco, Air-France, ainsi que la fédération française du bâtiment, avaient signé de tels accords, ce qui devait représenter près de 18 000 offres d'emploi. Il lui demande où en est l'ensemble de ces dispositions. Les jeunes qui ont bénéficié de ces CDD d'aides-éducateurs, dès le début de la mise en place de ce dispositif, sont à deux ans de leur fin de contrat. Ils sont donc inquiets de leur avenir, d'autant que beaucoup n'ont pas bénéficié du volet insertion évoqué ci-dessus.
Auteur : M. Patrice Carvalho
Type de question : Question écrite
Rubrique : Emploi
Ministère interrogé : éducation nationale
Ministère répondant : éducation nationale
Dates :
Question publiée le 5 mars 2001
Réponse publiée le 23 juillet 2001