licenciement collectif
Question de :
M. Maxime Gremetz
Somme (1re circonscription) - Communiste
M. Maxime Gremetz attire l'attention de Mme la ministre de l'emploi et de la solidarité sur les conditions dans lesquelles la société Marks et Spencer a entrepris le licenciement de l'ensemble de ses salariés, consécutivement à sa décision de fermer la totalité de ses magasins en France. Cette crise sociale met en exergue l'inadéquation de la législation française en matière du droit du licenciement. En effet, il apparaît que cette société n'a respecté aucune des dispositions contenues dans la législation française en matière d'information et de consultation préalable des représentants du personnel dans le but de ménager le meilleur effet d'annonce au regard des places boursières internationales ; cette attitude étant consécutive du délit d'entrave. Or, les dispositions pénales concernant les personnes morales, en vertu de la réforme de 1984, ne sont pas applicables, faute d'avoir été expressément prévues par les textes, à cette infraction. Manifestement, l'arsenal juridique français n'est pas adapté pour lutter contre de telles situations, aussi dommageables à court terme pour les individus que pour l'économie nationale à long terme. Aussi, il lui demande quelles dispositions elle compte adopter, afin de parer, dans l'avenir, à de telles situations et si elle envisage de demander l'inscription d'urgence de ces questions à l'ordre du jour du prochain conseil des ministres européen.
Auteur : M. Maxime Gremetz
Type de question : Question écrite
Rubrique : Travail
Ministère interrogé : emploi et solidarité
Ministère répondant : emploi et solidarité
Dates :
Question publiée le 30 avril 2001
Réponse publiée le 29 octobre 2001