convention sur l'interdiction des mines antipersonnel
Question de :
M. Jean-Marie Aubron
Moselle (8e circonscription) - Socialiste
M. Jean-Marie Aubron attire l'attention M. le ministre des affaires étrangères sur les actions de la France dans la lutte contre les mines antipersonnel. La récente parution du rapport 2000 de l'Observatoire des mines, fruit du travail du réseau des organisations non-gouvernementales de la campagne internationale pour interdire les mines (ICBL), présenté en septembre dernier aux Etats parties au Traité international d'interdiction des mines antipersonnel. Cette présentation fut l'occasion de mesurer l'effort de notre pays dans ce combat. Plusieurs motifs de satisfaction sont à retenir : le gouvernement français participe directement au financement du projet. De plus, un ambassadeur chargé de la coordination de l'action contre les mines a été nommé au sein du ministère des affaires étrangères et un Fonds de solidarité prioritaire (FSP) a été créé en 2000 par le ministère délégué à la coopération doté d'un budget de vingt millions de francs sur trois ans. Pour autant, il apparaît que cet effort indéniable de l'Etat français demeure insuffisant au regard des besoins. Il semblerait notamment que les sommes consacrées s'avèrent encore trop faibles pour couvrir l'ensemble de l'action contre les mines. Aussi, l'interroge-t-il sur les volontés financières du gouvernement en faveur de l'effort engagé et sur les moyens d'y associer les responsables de la coopération civile au développement.
Auteur : M. Jean-Marie Aubron
Type de question : Question écrite
Rubrique : Traités et conventions
Ministère interrogé : affaires étrangères
Ministère répondant : affaires étrangères
Dates :
Question publiée le 28 mai 2001
Réponse publiée le 25 juin 2001