ostéopathes
Question de :
M. Michel Destot
Isère (3e circonscription) - Socialiste
M. Michel Destot * attire l'attention de M. le ministre délégué à la santé sur les conditions d'exercice des ostéopathes. Le DO MROF (diplômés en ostéopathie, membre du registre des ostéopathes de France) a exprimé sa désolation face au silence des pouvoirs publics sur leur situation. Les ostéopathes regrettent de constater une situation décalée et sans réel fondement. En effet, face au nombre de plus en plus important de leurs patients et des résultats obtenus dont chacun peut attester, les ostéopathes souffrent de devoir exercer leur spécialité dans l'illégalité totale, s'exposant ainsi à de possibles poursuites judiciaires. Or, dans beaucoup de pays européens, l'ostéopathie est reconnue comme une pratique à part entière. Comme en France, cette discipline soigne et soulage des millions de patients. Un pas dans le sens d'une certaine reconnaissance a été amorcé en juillet 1999 lorsque le ministre délégué à la santé a demandé un rapport sur les médecines dites « non conventionnelles ». Le DO MROF déplore que la situation n'évolue toujours pas alors que le groupe de travail auquel a participé le professeur Nicolas a rendu ses conclusions, il y a près d'un an. Il lui demande donc quand il envisage de rendre publiques les conclusions de ce rapport et quelles mesures concrètes pourraient être prises pour répondre aux revendications des ostéopathes.
Auteur : M. Michel Destot
Type de question : Question écrite
Rubrique : Médecines parallèles
Ministère interrogé : santé
Ministère répondant : santé
Dates :
Question publiée le 23 juillet 2001
Réponse publiée le 27 août 2001