collectivités locales : âge de la retraite
Question de :
M. Yves Bur
Bas-Rhin (4e circonscription) - Union pour la démocratie française-Alliance
M. Yves Bur attire l'attention de M. le ministre délégué à la santé sur le mécontentement grandissant des techniciens des laboratoires des hôpitaux quant à leur statut professionnel. En effet, alors que tout le personnel soignant ou médico-technique (infirmières, sages-femmes, kinésithérapeutes, ASH, infirmières générales, puéricultrices, aides-soignantes) est classé en catégorie B active, les techniciens des laboratoires hospitaliers sont les seuls à être répertoriés en catégorie A sédentaire. Or de nombreux éléments militent pour un autre classement : l'exposition aux agents infectieux, aux produits pathogènes divers est très importante ; la nécessité d'être polyvalent demande une actualisation des connaissances techniques et théoriques permanente au sein d'une profession qui évolue très rapidement ; la manipulation de produits pathogènes divers issus du patient et l'utilisation de produits chimiques dangereux ; enfin, cette profession demande concentration, rigueur, efficacité et sens des responsabilités. Par ailleurs, il convient de noter que cette profession est indispensable dans la chaîne des soins que requiert un patient, ce qui explique que les laboratoires sont opérationnels vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Dans ce contexte, les techniciens de laboratoires hospitaliers demandent la reconnaissance en catégorie B active de leur activité. C'est pourquoi il lui demande de lui préciser si le Gouvernement entend répondre favorablement à cette demande.
Auteur : M. Yves Bur
Type de question : Question écrite
Rubrique : Retraites : régimes autonomes et spéciaux
Ministère interrogé : santé
Ministère répondant : santé
Dates :
Question publiée le 20 août 2001
Réponse publiée le 12 novembre 2001