francophonie
Question de :
M. Roland Blum
Bouches-du-Rhône (1re circonscription) - Démocratie libérale et indépendants
M. Roland Blum attire l'attention de M. le ministre délégué à la coopération et à la francophonie sur le IXe sommet de la francophonie qui doit se tenir en novembre au Liban. A l'occasion de ce sommet, un concours est organisé par un mensuel, les candidats finalistes participeront à une émission de télévision animée depuis Beyrouth par Bernard Pivot. Tous les pays du monde peuvent participer à ce concours. La liste de ces Etats est importante, notamment par le nombre de nations arabes inscrites, et c'est a priori une excellente chose que de voir la langue française reconnue, aimée, parlée dans le monde entier. Or à l'heure où notre Gouvernement prend des mesures de plus en plus importantes pour lutter contre l'exclusion, Israël, pays dans lequel le Français est le plus parlé dans le monde, ne figure pas sur la liste des participants. La raison invoquée est que : « les partenaires libanais de l'émission ont précisé à l'occasion de la préparation du jeu-concours que les ressortissants israéliens n'avaient pas le droit d'entrer au Liban », et les gagnants de ce concours sont récompensés par un voyage et un séjour au Liban et par leur participation en direct à l'émission de Bernard Pivot. Le mot discrimination prend toute sa valeur à l'énoncé de ces propos : comment peut-on exclure un pays ? La francophonie est-elle devenue l'instrument de la politique ségrégationniste. Dans ces conditions, la France doit-elle cautionner ce sommet de la francophonie et accepter que la télévision française participe à la finale de Beyrouth ? Il lui demande donc quelles mesures il compte prendre vis-à-vis de cette situation intolérable pour Israël.
Auteur : M. Roland Blum
Type de question : Question écrite
Rubrique : Politique extérieure
Ministère interrogé : coopération
Ministère répondant : coopération
Dates :
Question publiée le 15 octobre 2001
Réponse publiée le 24 décembre 2001