EDF et GDF : politique à l'égard des retraités
Question de :
M. André Gerin
Rhône (14e circonscription) - Communiste
M. André Gérin attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur la situation des retraités et de leurs conjoints des entreprises EDF et GDF. Les représentants des agents en inactivité de service du syndicat CGT s'inquiètent de l'absence de revalorisation du salaire national de base qui sert au calcul des pensions. Le salaire de base ne comprend pas les nombreuses primes, dont la prime d'intéressement, accordée aux agents actifs. De plus, il n'y a pas de retraite complémentaire. Entre 1990 et 1997, les retraités ont perdu 8,1 % de pouvoir d'achat. La situation des veuves et veufs des retraités EDF et GDF est particulièrement délicate car la pension de réversion ne s'élève qu'à 50 % du salaire de base. Ainsi elle est d'environ 2 500 à 3 000 francs dans certains cas. Les retraités EDF et GDF souhaitent la revalorisation du salaire de base pour rattraper la perte du pouvoir d'achat de ces 10 dernières années avec l'intégration des primes, d'une part, et, d'autre part, ils souhaitent l'augmentation du taux de la pension de réversion à 54 % dans l'immédiat pour aller à 75 % ensuite. L'Etat est l'actionnaire des entreprises EDF et GDF, qui sont capables de s'autofinancer. Il lui demande donc quelles mesures le Gouvernement entend prendre pour que la situation des retraités EDF et GDF soit traitée avec une plus grande justice sociale.
Auteur : M. André Gerin
Type de question : Question écrite
Rubrique : Retraites : régimes autonomes et spéciaux
Ministère interrogé : économie
Ministère répondant : économie
Dates :
Question publiée le 24 novembre 1997
Réponse publiée le 16 mars 1998