universités
Question de :
M. Pierre Hellier
Sarthe (1re circonscription) - Démocratie libérale et indépendants
Alors que les présidents d'université viennent de recevoir les propositions de dotations en emplois et en crédits pour l'ensemble des établissements publics d'enseignement supérieur, il est regrettable de constater que ces propositions se caractérisent par leur insuffisance au regard des besoins réels dans ces établissements. Certes, l'Etat a revu à la hausse son évaluation des moyens nécessaires à l'université en portant à 17 000, au lieu de 11 000 auparavant, le nombre d'emplois enseignants manquants, mais pour autant, reconnaître ses carences ne suffit pas pour y remédier. M. Pierre Hellier attire ainsi l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur le cas de l'université du Maine qui se voit gratifiée de 3 emplois d'enseignants alors même que le déficit officiel est de 85 postes selon le ministère, voire de 178 sur la base d'estimations syndicales. Ce constat vaut également, tant en matière d'emplois administratifs que de crédits de fonctionnement. Il lui demande donc de lui faire savoir si le Gouvernement entend réellement s'engager dans une perspective volontaire de développement de l'enseignement supérieur. Dans ce contexte, il faudrait, notamment pour l'université du Maine, tenir compte des secousses qui ont ébranlé l'emploi industriel dans cette région ces derniers mois, et qui justifient pleinement des investissements en faveur de la formation, de la recherche et du développement technologique pour ne pas compromettre le développement économique et l'emploi qualifié. Cela appelle alors une dotation en postes et en crédits sensiblement supérieure aux propositions actuelles.
Auteur : M. Pierre Hellier
Type de question : Question écrite
Rubrique : Enseignement supérieur
Ministère interrogé : éducation nationale
Ministère répondant : éducation nationale
Dates :
Question publiée le 12 novembre 2001
Réponse publiée le 28 janvier 2002